Bonjour,
Je me suis inscrite sur ce site en 2008 après avoir découvert un peu par moi même que j'avais une cholestase gravidique.
J'avais parlé de mes démangeaisons à ma sage femme mais elle pensait ça normal en fin de grossesse.
Et puis ne dormant plus j'ai fini aux urgences gynécologique tentant de me faire confiance et ils me confirmaient après une attente de plusieurs jours que j'avais bien une cholestase.
J'allais mal mais ma fille allait bien.
J'essayais donc de tenir chaque jour prenant sur moi.
Je ne mangeais plus j'avais les selles jaunes, j'étais hypertendue, nauséeuse en permanence et mal de crane.
De plus je commençais à avoir énormément d’œdème et ma peau qui jaunissait.
Un jour à 37+4 je suis allée à ma consulte pour faire le monito avec la sage femme qui du coup me surveillait.
J'avais tous les signes de gravité je me suis faite déclenchée le lendemain pour le bonheur de tous.
Enfin je pouvais non seulement revivre mais profiter de ma louloutte sans m’inquiéter de la tuer.
Les suites on été très simples pour nous, tout comme l'accouchement à part le fait que j'ai horriblement souffert du déclenchement sous cytotec. Je pensais que c'était ma faible résistance à la douleur j'ai su par la suite que j'ai eu la péridurale assez tard et que ils auraient du me la poser avant pour éviter cette souffrance. Je suis montée à 22 de tension durant l'accouchement à cause de la douleur. C'est finalement ça qui devenait dangereux et pour moi et pour ma fille. Heureusement je l'ai vite expulsée.
J'ai aussi appris par la suite qu'on ne devait plus déclencher sous cytotec ce médicament est hors AMM (autorisation de mise sur le marché). C'est pour cela que sachant que l'hôpital de Poissy dans lequel j'ai accouché la première fois l'utilise toujours je n'irai pas pour mon second pti bébé. J'irai à Pontoise où ils n'utilisent pas le cytotec.
Je vous conseille donc de vérifier où vous déciderez d'accoucher leur mode de déclenchement.
Bref malgré cette douleur que je ne pourrais jamais oublier, les suites on été très simples avec aucune séquelle ni sur ma fille ni sur moi à part la peur d'avoir un autre enfant. J'ai donc attendu 6 ans (et encore je ne l'avais pas prévu, je pense que je n'aurais jamais sauté le pas sinon, il a bien fait de venir se nicher quand même
).
Je ne suis plus avec le papa de ma fille, nous nous sommes séparés un an après sa naissance. Je me dis que peut être avec une autre papa je ne la ferai pas (oui ben on se rassure comme on peut iiii).
Pour ma fille ils m'ont dit que je ne gérai pas les hormones de la grossesse au niveau hépatique et que sa position (tête sur mon foie) avait dû aggraver la situation.
Voilà sinon je suis infirmière à l'hôpital de Poissy et je ne connaissais pas cette maladie non plus. Dans mes études et dans le module gynéco obstétrique on en a jamais parlé.
J'ai commencé à m’alarmer devant des signes d'insuffisance hépatique évidents et parceque je ne dormais plus.
Bon courage à toutes....
Christine.