je rejoins le "club" !

Bonjour à toutes,

Céline, 36 ans, deux petits bouts, l'ainé a deux ans et la petite mémère bientôt 4 mois.
J’ai moi aussi connu les affres de la cholestase pour mon 2è enfant. RAS pour le premier, quoique j’aie signalé à mon toubib (je n’avais pas de RV chez le gynéco avant longtemps) des démangeaisons sur les mains. Hasard ou coïncidence ? Il est vrai que la chaleur provoque chez moi une sorte d’eczéma… Mon premier est venu au monde sans souci à 38 SA.
Pour mon second bébé la cholestase a été diagnostiquée vers 6.5 mois de grossesse. Lors de la 2è écho mi-janvier, j’ai annoncé à mon gynéco des démangeaisons sur les paumes des mains et les jambes. Annonçant un dérèglement du foie, il a demandé des analyses de sang dont je lui communique le résultat dix jours plus tard lors de ma consultation du 7è mois. Mon gynéco manque terriblement de tact et m'annonce d'emblée une hospitalisation et un accouchement par césarienne vers 35-36 SA, ou éventuellement un déclenchement, sans toutefois prendre le temps de m’expliquer ce qu’est la cholestase. Je ressors de la consultation avec un traitement au DELURSAN 1x/jour et POLARAMINE pour calmer mes démangeaisons, monitoring hebdo et prise de sang hebdomadaire pour surveiller l'évolution des transaminases et des acides biliaires. Une première pharmacie refuse de me donner la POLARAMINE, déconseillée au 3è trimestre de grossesse (risque de problèmes neurologiques pour le bébé).... Je finis par l'obtenir mais ne la prends pas, j'ai trop peur des conséquences possibles.
Je ne me contrôle plus, je me gratte au sang sur tout le corps, nuit et jour, je ne dors au mieux que 3 ou 4 heures par nuit. Je cherche sur internet des informations sur la cholestase gravidique, et commence à m'affoler, à paniquer. J’ai peur pour mon petit bout et ne me rassure que lorsque je le sens bouger. Je pleure toute la journée au bureau et demande les 2 semaines pathologiques, alors que deux semaines plus tôt j'annonçais que je n'avais aucune raison de m'arrêter avant le 1er mars, date de début de mon congé de maternité.
Tous les lundis matins, je me rends à la maternité pour la prise de sang et un monitoring. Les sages-femmes sont surbookées, j'y passe la matinée et l'attente fait monter le stress... La première fois, pendant le monitoring, je fais une crise d'angoisse et fonds en larmes. La sage-femme se veut rassurante en me disant qu'il y a des cas bien plus compliqués que le mien, me propose d'aller me changer les idées en ville et de revenir en début d'après-midi, lorsque je serai maître de mes émotions. Le DELURSAN a un effet yoyo, mon taux d'acides biliaires connaît des hauts et des bas, s'améliore puis se dégrade rapidement et je suis hospitalisée pendant dix jours à 33 SA avec 2 monitos et 3 DELURSAN par jour et une prise de sang hebdomadaire, ainsi que les piqûres de corticoïdes pour mâturer les poumons de ma pitchoune. Par chance, mon "grand" est en vacances chez ses grands parents et je peux me reposer le jour faute de dormir la nuit. On me relâche par miracle, la dernière analyse montre une baisse des taux d'acides biliaires. Le moral remonte mais je me sais en sursis... La sage-femme libérale qui me prépare à la naissance vient deux fois par semaine à la maison pour le monitoring. Nous parlons beaucoup, ça me fait du bien de sortir du contexte de l'hôpital.
Papi et Mamie ramènent le petit homme chez nous le 7 mars, je suis heureuse de retrouver mon petit gars !
Le 9 mars, comme tous les lundis, je me rends à la maternité, mais cette fois, fatiguée, je demande à mon mari, s'il peut se libérer, de m’accompagner. J'ai mal dormi, les démangeaisons ont repris, plus intenses. Après une bonne heure et demie d'enregistrement, je sens la sage-femme perplexe ; mon bébé fait de la tachycardie. Il est midi, seule la gynéco de garde est joignable. Elle demande un examen, et…. Surprise !! Le col est ouvert à 1 cm ! Je suis à 36 SA + 2 jours, mais l’éloignement de notre domicile et la cholestase sont deux paramètres ajoutés à la tachycardie, qui décident la gynéco à me garder et à donner un coup de pouce à l’arrivée de bébé. Je suis soulagée ! Pas de césarienne, pas de déclenchement, notre petite puce a décidé de venir au monde toute seule ! A 20h05, Lucile fait son arrivée : 3680 g pour 50 cm, beau gabarit !
Ma puce perd du poids comme la majorité des bébés mais les auxiliaires de puériculture et la pédiatre ne s’alarment pas, le démarrage difficile de l’allaitement est mis en cause. J’alterne donc sein et biberon. Comme prévu, nous rentrons toutes les deux à la maison le samedi 14 mars. On me conseille d’allaiter ma fille, puis de la peser et de compléter avec du lait maternisé, et enfin de tirer mon lait. Trop contraignant, je renonce et tente la combinaison allaitement + biberon 1x/2 pendant le week end, me donnant deux jours pour décider puisque nous avons rendez vous le lundi pour contrôler son poids et sa jaunisse. Et le lundi, son poids a encore baissé. La demoiselle s’épuise à téter, malgré son poids conséquent pour une naissance prématurée, elle manque de maturité et de tonus. Le cœur gros, nous la confions donc pour une durée indéterminée au service de Néonat de l’Hôpital, où l’on se charge de la nourrir par sonde afin qu’elle reprenne du poids sans avoir à fournir d’effort. Je fais l’aller retour tous les jours en laissant son frère chez sa nounou. Cette attente est difficile, chaque jour apporte un petit mieux, elle grossit par tranches de dix grammes, et semble chaque jour un peu plus réveillée. Après douze jours, enfin, elle quitte la maternité. Le pédiatre nous prévient : ce sera long, ce sera difficile, un ou deux voire trois jours de plus lui seraient encore profitables, mais nous sommes prêts.
Nous lui donnons 7 biberons par jour au début, chacun d’entre eux s’éternisant… Il faut sans cesse la stimuler, la réveiller pour éviter qu’elle ne s’endorme.
Pendant presque un mois, je note tout : l’heure de chaque biberon, si elle le réclame ou non, la quantité bue, la manière aussi… je fais des totaux et m’interroge lorsque je constate les variations de son appétit… bref, je deviens folle. Pourtant la courbe de poids de Lucile est bonne, elle grossit et grandit bien…. Début mai, enfin, j’abdique, je lâche prise et me raisonne : elle prend ce dont elle a besoin pour grandir.
Aujourd’hui Lucile notre petite gigoteuse va bien, elle est toute ronde et toute mignonne, n’a d’yeux que pour son papa et nous régale de ses babils ! Nous envisageons un petit troisième sans tarder et la crainte de la récidive de la cholestase me hante ; pourtant les témoignages des mamans ayant eu plusieurs cholestases me rassurent un peu… J’essaierai de le vivre le plus sereinement possible (j’ai déjà prévu de faire la préparation à la naissance par la sophrologie !!!!)… A vous lire…..
Bon courage aux mamans qui passent par cette épreuve actuellement !!

et bien quelle parcours difficile et heureuse que tout se termine bien avec en prime une naissance naturelle
j'espere avoir cette chance là aussi

Bonjour et bienvenue à toi,
Je crois que nous sommes nombreuses à vouloir tenter un essai BB2 voir 3 ou 4... mais la crainte de la cholestase nous freine...
Je te souhaite bon courage et bonne continuation, n'hésites pas à partager avec la plupart d'entre nous. Saches aussi que nous avons en projet la création d'une association de soutien mais nous sommes au point mort par manque de participantes
A bientôt

bonjour,
ton aventure est incroyable à lire. Tu n'as vraiment pas eu de "bol" avec ton gynéco. Ce qui est rassurant c'est que ta petite puce va bien maintenant.
Ma 1ère cholestase ne nous a pas freiné pour la 2e grossesse, mon mari et moi savions que cela pouvait revenir et c'est revenu. Dans un sens heureusement que je connaissais les symptômes comme cela j'ai pu prévenir ma gynéco immédiatement. J'ai été hospitalisée cette fois, je suis toujours à 3 Delursan/jour et ce depuis le 15.05. Pour les démangeaisons, on m'avait donné de l'ATARAX qui n'a pas trop fait d'effet, j'ai eu de la chance car au bout de 48h le Delursan a bien fait effet et je n'avais plus de démangeaisons malgré des Gamma GPT et GOT très élevés. Contrairement à toi mes monitorings étaient excellents, Mlle BB adore faire des accrobaties dans mon ventre.
J'ai eu hier ma visite et j'ai mon déclenchement le 10.07. Ma petite puce va arriver à 38 SA comme son frère et pourtant la cholestase s'est déclarée à 29 SA pour elle contre 35 SA pour lui.
Bonne continuation avec ta puce et ton grand.

Bienvenue Marquise
Pour ma dernière qui se fatiguait vite à téter, je lui proposais le sein toutes les 2 heures car elle aussi perdait du poids (300g en 10j) . Au bout d'une dizaine de jours, je complétais la tétée par un mini biberon de lait pour prématuré. Elle n'en prenait que 10 à 20 grammes. J'ai résisté à la pression du médecin qui souhaitait que je commence par le biberon puis la tétée. Mais ayant fait cette erreur pour mon 4 ème, je tins bon. Et à un mois, elle avait presque repris son poids de naissance. Je l'ai allaitée complètement pendant 6 mois.
Je pense qu'elle n'a pas été hospitalisée comme la tienne par le fait que c'était mon 5ème enfant.

Bienvenue à toi, Marquise. Pas facile comme fin de grossesse, effectivement. Si tu as le temps et l'envie de discuter avec les mamans qui trainent ici, ce sera avec grand plaisir. Comme le dit Julie, on a besoin de gens motivés pour expliquer et soutenir.

je dévis un peu mais avec Rowan, nous avons aussi été inquiets concernant sa courbe de poids. Perte de 300 g (poids de naissance 2,980 kg) en 10 jours aussi. Je suis sortie de la maternité au bout d'une semaine contre l'avis du pédiatre (mais il n'était pas affolé) car sinon, j'abandonnais l'aillaitement au sein. La maternité où j'ai accouchée est loin d'être au top sur ce sujet.
Voyant que Rowan avait trop de mal à prendre le sein , nous avons décidé de compléter avec du lait artificiel mais sans le donner au biberon (par seringue) pour éviter qu'il ne délaisse le sein... ce qui arrive souvent avec des bébés de moins 4 ou 6 semaines.
Résulat, à 3 semaines, il a presque atteint son poids de naissance.
Concernant l'allaitement, une asso qui m'a bien aidée la leche ligue.

La leache ligue est très bien pour aider pour l'allaitement. Elle se développe pas mal en plus. J'ai eu les mêmes problèmes pour l'allaitement de mon fils et je suis sortie de la clinique, avec l'accord du pédiatre mais c'était limite. Il faut s'accrocher pour donner le sein !

haa!!!!!! le sein.

Moi j ai passé toute ma deuxieme nuit, tirer mon lait enfin ( le Colostrum).
Mon fils etait au service neonate et apres toutes mes peripicies, j ai eu peur que le lait ne monte pas alors toute la nuit, j ai tirer et tirer et tirer je me suis endormie avec le tire lait sur mon sein. Je ne vous dit pas comment je me suis reveillé.

D abord impossible de me lever seul et je sentai une pression enorme sur ma poitrine limite une personne sur moi et en ouvrant les yeux j ai vu ma poitrine ohhhhhhhhhhhhh

a cote lolo ferrari peut aller se coucher.

Mais c vrai que les premieres tete etait horrible et j en pleure tellement cela fesai mal maissssssss....................... c trop magnifique apres ..........courrage pour l allaitement

Personne n'est venu te débrancher pendant la nuit ? On t'a laissée seule tirer ton lait à la maternité ?

ouais et personne pour me dire qu il ne fallait que qeulque ml de colostrum. enfin ................... quand je repense a cette episode j en rigole ......

C'est un peu du n'importe quoi... tsss... Oui, il vaut mieux en rigoler mais ils ne sont pas doués dans les maternités pour aider les mamans qui veulent alaiter. Ca te donnerait plutôt envie de renoncer que de continuer. :S

Il faut vraiment être motivée à fond quand on veut allaiter.
Pour ma dernière, je ne pensais qu'à une chose, vivement qu'on soit à la maison que j'agisse comme je le sentais. Je suis rentrée au bout de 4 jours.

Pareil pour moi, Lolapapa. Je me voyais déjà quitter la maternité sans l'accord de qui que ce soit...

SINCEREMENT C ETAIT DU GRAND N IMPORTE QUOI A L HOPITAL LOUIS MOURIER 92 OU J AI ACCOUCHE.

HA OUI POUR SOIT DISANT ME REMONTER LE MORALE, ils ont demandé a la psychologue de venir me voir pour discuter apres qu une sage femme constate l etat dans lequel j etait en claire apres 3 jours de declenchement et me retrouver toute seul dans ma chambre ( enfin une autre dame a cote) sans mon bebe, meme avec les visites de ma mere et ma soeur pour me remonter le morale et mon marie bien sur badys n etait pas la et je n etait pas bien du tous donc je ne fesaique de pleurer pendant les 8 j qui ont suivie.
Les deux dernier jours, apres que badys sorte du service neo... la psychologue a demandé a me garder pour verifier si j etait capable de m occuper alors que les infirmieres du service neo etait d avis a ce que je rentre directement chez moi.

Mais voila j'avai hate de le garder pres de moi malgre qu on soit encore dans l hopital.
Et surtout, mon reve que je me couche sur le lit et lui au sein ..........un delice .
Au service neo, j avai une chaise HORRIBLE. ( episio+ jambes gonflés comme des meringues).

L allaitement je ne le dirai jamais asser, c etait pour moi un besoin car a travers ce geste je savai que je l aider a prendre du poid et qu il puise dans mes anticors pour combattre le germe et c etait la seul chose qui lorsque j etait dasn ma chambre toute seul me prouvai que j avai mon bebe et qu il etait vivant et non pas mort......( horrible comme image je culpabilisait de tous ce que je lui ai fai subire car c vrai j etait fatigue mal mené mais lui aussi n etait pas dans les meilleurs conditions).......

l allaitement pour ma part a etait une sorte de therapie sans ca je ne pense pas avoir tenue le coup sincerment .......

Je comprends ce que tu as ressenti. Je n'ai pas eu à subir pareille épreuve mais à moi aussi, on m'a envoyé la psy... sous prétexte que j'accusais les infirmières de vouloir m'empêcher d'allaiter. Je recevais des conseils tellement contradictoires et puis, c'est une telle nuée autour de soi... Mon fils ne grossissait pas. Je m'inquiétais. Ca n'arrangeait rien et je n'avais qu'une envie, rentrer chez moi et faire à ma façon, enfin. Les hôpitaux ne sont vraiment pas des endroits agréables pour donner le jour, quels qu'ils soient...

Pour le premier enfant, c'est sûr que l'on est vraiment infantilisée. Tout le personnel pense qu'il est plus compétent que nous alors qu'il devrait nous faire confiance et nous soutenir dans notre tout nouveau rôle de maman.
A partir du 3ème, c'est bon, on est jugée compétente à s'occuper de notre enfant. Le personnel zieute quand même et surveille la courbe de poids. Par contre pour ma 5 ème, j'étais livrée à moi-même. Super sauf que l'on se sent seule toute la journée car pas de voisine de chambre (période creuse de naissance en novembre) et mon homme ne pouvait venir qu'un moment à midi et les enfants en fin de journée. Heureusement je ne suis restée que 4 jours compris le jour de l'accouchement.

Tu m'étonnes que tu dois te sentir seule. En même temps, tu as le temps de te reposer un peu plus qu'avec des visites. J'étais crevée, moi, en sortant de la maternité. J'avais pas récupéré.

C'est sur que j'ai pu mieux récupérer et allaiter ma fille un peu plus facilement comme je voulais.. Mais je me sentais seule car les deux derniers soirs, aucune sage-femme est passée voir si tout allait bien ( remarque,je n'avais qu'à les sonner en cas de besoin).

C'est pas pareil de devoir sonner pour voir quelqu'un. Remarque, moi, aucune sage femme ne venait si je ne sonnais pas... et parfois même si je sonnais. Pas intérêt à faire un malaise, là dedans...