Bonjour,
Je viens ici pour partager mon expérience et trouver un peu de soutien sur la cholestase gravidique.
Il s'agi de ma 2e grossesse et de ma 2e cholestase. Je suis à 32 SA et les bilans hépathiques (ASAT à plus de 400 et ALAT à plus de 700 et sels iliaires à 32) sont revenus mauvais à 30SA. J'ai donc été hospitalisé pour mettre en place l'ursolvan. Là le bilan s'est stablisé et les taux sont descendus un peu.
Je suis suivi à l'hopital par la même équipe que lors de ma 1e grossesse, il y a 4 ans. Pour ma 1e grossesse, la cholestase s'était déclenchée plus tôt à 27SA et j'ai accouché à 39SA d'un beau bébé de 3,9kg. Je pense que cela pourra rassuré certaines d'entre vous sur la possibilité de mener à terme une grossesse malgré une cholestase et avec un beau bébé à la clé. A l'époque lorsque j'ai accouché les analyses étaient redescendusvers 100/150 pour les ASAT et les ALAT grâce à l'ursolvan et dés que le col paraissait bien (dons à 39SA) j'ai été déclénchée avec un gel d'ocytocine puis une perfusion pendant le travail. La poussée fut difficile mais cela n'a rien avoir avec la cholestase.
Pour mon 2e, là à 32SA, les taux ASAT et ALAT sont encore trés hauts mais cela ne fait que 2 semaines que je suis sous ursolvan. J'espère que cela va continuer à baisser et que je pourrais aller loin dans la grossesse car le bébé est plus petit que le 1er (poids estimé à terme à 3kg tout juste) et donc je ne voudrais pas accoucher trop tôt.
La cholestase m'angoisse un peu surtout que je ne veux pas être accouché trop tôt. Les démangeaisons sont fortes surtout la nuit. Je refuse encore un peu de prendre de l'atarax pour dormir car je n'aime pas trop prendre de médicaments. Je vais à l'hopital une fois par semaine pour bilan sanuin et monitoring. La sage femme qui me suit est sympa, c'est elle qui m'a accouché de mon 1er mais je ne la vois pas toutes les semaines donc j'ai un peu l'mpression d'être un dossier médical que tous les médecins du service visent chacun à leur tour. Et ça, c'est pas agréable. Leur avis ne diffère pas vraiment mais les médecins sont souvent pessimistes enfin c'est mon avis.
Voili, voilà,
A bientôt
Delphine